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  L E   P A R C O U R S  
 

 EN ROUTE VERS LA CAN 2019

           
Avec 24 heures d’avance sur le calendrier annoncé, c’est à l’Egypte que la CAF a finalement attribué l’organisation de la CAN 2019. L’Egypte a pris le meilleur sur l’Afrique du Sud. Elle aurait montré plus d’envie et posé moins de conditions. L’Egypte possède les capacités humaines et matérielles pour abriter un tel événement. L’Egypte enfin, une habituée : ce sera la cinquième fois. Coïncidence : Le Cameroun, vainqueur  en 2017, ira donc défendre son titre au Caire. Tout comme il l’avait fait en 1986 en jouant et perdant en finale face à l’Egypte. Assisterons-nous à un remake de la finale de 1986 ?
 La veille, à la suite d’une visite officielle du Président de la CAF, la Guinée avait déclaré officiellement accepter de recevoir l’édition 2025. Le feuilleton s’achévera quand le cas de la Côte d’Ivoire sera réglé.

Tout est bien qui finit bien. Le Président de la CAF a réussi son pari. Le Cameroun organisera la CAN 2021, la Côte d’Ivoire celle de 2023 et la Guinée la CAN de 2025. L’Egypte est bien entendu chargée d’abriter la CAN 2019, dont la date d’ouverture a été officiellement reculée du 15 au 21 Juin pour s’achever le 19 Juillet. Ce qui, en soi, est une bonne chose, puisque permettant de programmer un ou deux matches amicaux, avant le rendez-vous égyptien.

Notons ici, que dans le classement FIFA du mois de Février, notre sélection a gagné 2 points (1349) et perdu 2 places (69°) sur le plan mondial tout en demeurant (13°) au niveau africain. Ce qui n’est pas de bon augure pour le futur tirage au sort de la CAN 2019, dans lequel nous risquons de nous retrouver dans un groupe assez difficile.

Après trois mois de « trêve », l’activité de la sélection algérienne a repris ses droits en cette fin du mois de Mars 2019. Le programme prévoyait deux matches, tous deux à domicile. Le premier, à caractère officiel, face à la Gambie, est la dernière rencontre éliminatoire pour la CAN de Juin-Juillet 2019, en Egypte. Même si l’on sait que l’Algérie est d’ores et déjà qualifiée, celle-ci revêtira une certaine importance pour la sélection qui doit poursuivre sur sa dynamique victorieuse et conserver son invincibilité sur le stade fétiche de Blida, mais aussi pour le sélectionneur Djamel Belmadi qui aura là, une bonne occasion pour effectuer une première revue d’effectifs. En même temps, il faut savoir que la Gambie n’est pas mathématiquement éliminée. En effet, si elle bat l’Algérie, elle attendra et profitera d’un résultat nul entre le Bénin et le Togo, qui lui ouvrirait les portes d’une qualification historique. Tom Saintfiet, le sélectionneur belge de la Gambie, a reconnu la force et les qualités de la sélection algérienne, mais il a tout de même bon espoir que ses hommes réussissent l’exploit de gagner ce match officiel à l’extérieur, une chose qui n’est plus arrivée depuis 1983. Il y aura donc forcèment match ! Tout ceci avant le second test des algériens, amical, quatre jours plus tard, toujours à Blida, contre la Tunisie, un adversaire de qualité, un derby entre les deux voisins qui n’a jamais manqué ni d’attrait, ni d’enseignements. Il s’agira là de deux ultimes occasions de mise au point, afin de préparer la liste des 23 pour la phase finale de la CAN 2019.

Dans ce but, Belmadi a convoqué 26 joueurs dont 3 gardiens de but. Il a eu à prendre en compte le cas des blessés (M’bolhi, Soudani), le cas de ceux qui ne jouent pas ou presque pas dans leur club (Slimani, Benzia), comme il a décidé de donner leur chance à de nouveaux éléments ou encore de rappeler quelqu’un comme l’attaquant Saïd Benrahma, 1 seule sélection en 2015, « oublié » depuis lors, mais qui a démontré d’énormes qualités depuis qu’il a rejoint Brentford, club de Championship en Angleterre. Par ailleurs, Belmadi a fait de nouveau confiance à Loucif, Benkhemassa, Boudaoui et Naïdji, déjà testés en Décembre 2018, face au Qatar. Il y a enfin deux nouveaux, tous deux âgés de 25 ans : le milieu de terrain défensif, Victor LEKHAL (Le Havre, Ligue 2- France) et Oussama DARFALOU, ancien avant-centre de l’USM Alger et qui, désormais, milite dans les rangs du Vitesse Arnheim (D1- Pays Bas). A signaler que Yacine Brahimi n’a pas été convoqué en accord avec l’intéressé.

Si Ghoulam n’est plus blessé, il n’est pas encore prêt pour la haute compétition, d’autres habitués sont présents. Ainsi, en défense, Atal, Mandi, Hassani, Benlamri, Farés, Ayoub, Bensebaïni, Halliche ; au milieu, Feghouli,Abeid,Taïder,Mahrez,Bennacer, Ounas,Belaïli, enfin,sur le front de l’attaque, en plus de Darfalou et Naïdji, il y aura Bounedjah.

C’est un onze surprise que Belmadi a composé pour affronter les gambiens. Avec un débutant, Oussama DARFALOU et 2 joueurs seulement,  qui comptaient plus de 10 sélections : Halliche (39) et Doukha (12), tous deux absents de la sélection depuis 2015. Quant aux  8 restants, le plus capé d’entre eux comptabilisait 6 sélections. Sans oublier qu’à deux exceptions près, ces  garçons n’avaient jamais joué ensemble. Cette équipe inédite a, dès l’entame, pris le jeu à son compte, occupant bien les espaces, monopolisant le ballon. Une domination sans partage qui, à un moment donné, a atteint les 83% de possession. Et pourtant ! Ce n’est qu’à la 25° minute que Darfalou, l’avant-centre, a touché son premier ballon. Et il a fallu attendre la 43° minute pour voir le premier but algérien. La raison ? Face à des gambiens, fortement regroupés dans leurs 40 mètres, nos jeunes sélectionnés n’ont pas pu, ni su percuter, franchir, les deux lignes défensives adverses. Les trois avants de pointe trop éloignés les uns des autres n’ont pas été en mesure de coordonner leurs efforts. Les milieux ne se sont pas beaucoup aventurés et la seule fois où ils l’ont fait  ensemble (Boudaoui-Bennacer-Abeid) cela a permis à ce dernier de marquer un joli but, son premier, en sélection nationale. Il y eut aussi beaucoup de longs ballons perdus car trop imprécis.

Bien aidé parfois par le latéral droit, Haïthem Loucif, Adam Ounas, par exemple, s’est beaucoup démené sur son flanc droit, n’hésitant pas à plusieurs reprises de piquer vers le centre. En vain ! A gauche, en revanche, Belaïli n’a pas rempli correctement son rôle. Darfalou, souvent isolé au milieu de trois défenseurs gambiens, n’en pouvait mais ! Dans l’autre partie du terrain, Doukha a arrêté le premier tir gambien à la 40° minute…
La tonalité resta la même en seconde mi-temps, maîtrise du jeu totale des nôtres, malheureusemnt toujours incapables de réussir le « break » en marquant un second, voire un troisième but, quand, par exemple, en 2 occasions, Ounas bien placé, a buté sur le gardien adverse. Les premiers changements de joueurs sont intervenus à l’heure de jeu, Naïdji prenant la place de Darfalou, à la pointe de l’attaque et Benkhemassan celle de Boudaoui au milieu.

Des signes de fatigue commencèrent à apparaître dans nos rangs, alors que des remplacements judicieux, ont poussé les joueurs gambiens de plus en plus vers l’avant, mettant en difficulté, la charnière centrale algérienne, deux fois du côté d’Abdellaoui. Les visiteurs s’enhardissent, ils attaquent à plusieurs et privent les algériens de ballons. Loucif, une bonne découverte, quasiment du copier-coller avec Youcef Atal, se blesse et tarde à sortir et à être remplacé par Hassani. C’est juste le moment où, sur un long centre en profondeur,  Halliche calcule mal la trajectoire de la balle et se fait déborder ; une action un peu confuse qui envoie le ballon dans les filets algériens. On jouait le temps additionnel et les gambiens étaient très heureux de cet accomplissement. Un résultat nul arraché à l’Algérie chez elle, valant son pesant d’or. Nos joueurs auront, eux, retenu la leçon, vieille comme le monde : Dominer n’est pas gagner.

Un match disputé, sous une pluie battante, dans un bon état d’esprit, un seul carton jaune pour Ounas et qui n’avait pas lieu d’être.Un pénalty sur Belaïli, ignoré par l’arbitre camerounais Alioum Néant. Le stade s’est bien rempli peu à peu, malgré certains appels au boycott du match…
Tous les matches permettent de tirer des enseignements. Belmadi savait parfaitement ce qu’il faisait en alignant un tel onze, dans un match certes sans enjeu. Il a pris un risque calculé. Il a tout vu. Il va tout analyser et en tirer les conséquences. Des joueurs se sont affirmés, d’autres auront été un peu courts. Dans une compétition telle que la phase finale de la CAN, il faudra montrer d’autres arguments. De fait, il est évident que les cadres, laissés au repos, auront, dès mardi, face à la Tunisie, l’occasion de présenter un visage plus conséquent. Une Tunisie qui, elle aussi, avec une équipe bis, s’est promenée à domicile (4-0), face au Eswatini (nouveau nom du Swaziland).

Une petite Algérie avec une petite victoire (1-0), sur un pénalty transformé par Bounedjah à la 70° minute, face à une Tunisie, privée d’au moins 7 titulaires, c’est ce que l’on a pu voir dans la soirée du mardi 26 Mars 2019, au stade de Blida ! Certains s’en réjouiront, je ne suis pas du nombre ! Le onze présenté par Belmadi au coup d’envoi était théoriquement le meilleur possible à choisir parmi le groupe à sa disposition. Et pourtant, la prestation algérienne fut moins que moyenne, dans toutes les lignes et dans toutes les acceptions du terme. A commencer par le gardien Oukidja, trop fébrile pour sa première sélection, en passant par une défense trop conservatrice, même si elle n’a pas commis de graves fautes et ensuite par un milieu de terrain quasiment inexistant, de plus, « lâché » par le malchanceux Lekhal, dès la 13° minute, sur blessure, alors qu’il fêtait là sa premire sélection. Les 3 attaquants, Mahrez, Bounedjah et Benrahma orphelins de ballons se sont déménes en pure perte, sans parler du brin d’égoïsme que l’on a pu noter chez Bounedjah.

Comme souvent, on s’est complu dans un échange de passes aussi stérile qu’interminable dans notre camp, alors qu’en face, les Tunisiens arrivaient, en 2 passes, à se retrouver rapidement au-delà de la ligne médiane. Chez nous, cela devient une mauvaise habitude. Mais cela n’est pas une tare irremédiable ; cela se corrige par le travail et la répétition. Le ballon doit arriver le plus vite possible dans le camp adverse, non par de longues balles mais au moyen de relais rapides au travers des lignes. Au lieu de bouger, de solliciter, d’offrir plusieurs possiblités au porteur du ballon, nos joueurs restent souvent passifs ou peu actifs, donnant  l’impression d’être des spectateurs et le jeu finit par reculer vers les défenseurs, quand le ballon n’est pas simplement perdu en dehors du terrain ou encore envoyé dans les pieds de l’adversaire !

Le résultat final est le même que d’habitude, une victoire contre la Tunisie en match amical, la première depuis 8 ans. Après le match contre la Gambie, j’avais écrit quelques lignes plus haut « il faudra montrer d’autres arguments » et aussi « présenter un visage plus conséquent ». Il n’y a pas un mot à ajouter à ce constat dans la perspective de la CAN du mois de Juin.

Le plus préoccupant est qu’il est difficile d’aller chercher les oiseaux rares à même de fournir une quelconque assurance. Il n’y en a point. Belmadi a donc, et il le sait, beaucoup à faire afin de transformer le groupe actuel en un ensemble décidé à la fois de jouer et de gagner. Ils ont les qualités et le bagage technique pour le faire. Le pari en vaut la peine, le défi mérite qu’on le relève ! Tant il est vrai que la gagne à tout prix, de façon cynique et réaliste, n’a jamais fait partie des gènes des footballeurs algériens.

Comment et à partir de quand se préparer pour la compétition du mois de Juin ? Le président de la FAF a confirmé ce que je pressentais, à savoir, que notre sélection pourra disputer deux rencontres préparatoires, en précisant « lors de deux stages précompétitifs, l’un en Algérie le second à l’étranger, dans un pays dont le climat ressemble à celui de l’Egypte » en cette période de l’année. Pour être fixés, il faut attendre l’issue du tirage au sort qui se déroulera au Caire, le 12 Avril prochain. Il s’agira de former les 6 groupes de 4 équipes chacun, qualifiant les deux premiers de chaque groupe(12) ainsi que les quatre meilleurs troisièmes pour les huitièmes de finale, soit un total de 16.

Grosso modo, le jeûne du mois de Ramadan s’étendra du 5/6 Mai au 4/5 Juin. Les joueurs seront disponibles à la fin des principaux championnats qui s’achèveront fin Mai. Les six stades choisis par l’Egypte se trouvent au Caire (2) et à Alexandrie, Port Saïd, Ismaïlia et Suez. Au début de l’été, ces sites sont généralement chauds et humides. Ce sont là les paramètres qui doivent dicter la conduite à tenir concernant les lieux et les adversaires potentiels, lors des deux stages.

A l’issue des deux matches disputés fin Mars, la sélection a perdu une place et aussi un point dans le classement mondial FIFA publié le 4 Avril. La victoire en match amical contre la Tunisie, classée pourtant 40 places plus haut que l’Algérie, n’a servi à rien, car le nul concédé à domicile, en match officiel face à la Gambie moins bien classée, a pénalisé les nôtres, désormais 70° sur le plan mondial et 13° au niveau africain, avec 1348 points. La seule façon de progresser, de manière conséquente, est d’aligner 4 à 5 victoires consécutives, de préférence lors de rencontres officielles.

Comme prévu, le verdict du tirage au sort est tombé vendredi 12 Avril au cours d’une soirée féérique  au pied du Sphinx et des pyramides de Gizeh. La sélection algérienne se retrouve dans le  groupe C en compagnie du Kenya (23 Juin) du Sénégal (27 Juin) et de la Tanzanie (1er Juillet), soit un match tous les 4 jours. C’est la ville du Caire qui abritera les trois matches de notre sélection. Deux en nocturne et un en fin d’après-midi. Ce qui est un avantage, car dans d’autres groupes certains matches sont programmés à 16h30 locales !! Un groupe correct et jouable, sachant que se qualifieront pour le tour suivant (les huitièmes de finale), les deux premiers de chacun des 6 groupes, ainsi que les 4 meilleurs troisièmes.

Ceci dit et avant d’aller plus avant, il faudrait rappeler que le bilan de notre sélection en phase finale de la CAN est loin d’être brillant. Qu’on en juge : sur un ensemble de 67 matches, on enregistre 22 victoires, 20 matches nuls et 25 défaites, 80 buts marqués contre 83 encaissés. Le bilan serait encore plus « poussif », si l’on venait à retirer les 5 victoires réussies à domicile en 1990.

L’historique des rencontres avec les 3 pays est favorable à l’Algérie, s’agissant du Sénégal : 11 victoires, 6 nuls et 4 défaites et de la Tanzanie : 5 victoires, 3 nuls et 1 défaite. Avec le Kenya le bilan est équilibré : 3 victoires, 1 nul et 3 défaites. Mais il s’agit là surtout de matches disputés en aller et retour, à domicile et à l’extérieur, avec quelques matches amicaux. Les repères différent lorsqu’il s’agit de rencontres d’une compétition officielle disputée en terrain neutre. Et à ce titre, de ces trois adversaires de 2019, seul le Sénégal a déjà été opposé aux nôtres en phase finale de la CAN. En 1990 à Alger, puis en 2015 et 2017 en terrain neutre, avec le bilan suivant : victoires à Alger (2-1) et en Guinée Equatoriale (2-0) puis match nul (2-2) au Gabon. Tout en ajoutant que depuis lors, le Sénégal s’est affermi et a beaucoup progressé en qualité et en résultats ; il a été enfin mondialiste en 2018 en Russie où son parcours fut assez bon. En précisant que sa défaite contre la Colombie est d’ailleurs la dernière en match officiel à ce jour.
En regardant le calendrier de la compétition, on apprend que si l’Algérie termine à la première place de son groupe, elle aura à rencontrer un des meilleurs troisièmes. Si elle termine à la seconde place, c’est l’équipe classée seconde du groupe A qu’elle devra affronter. Enfin si elle fait partie des quatre meilleurs troisièmes, elle aura pour adversaire une des équipes ayant terminé à la première place de son groupe. En dehors de ses trois éventualités, notre sélection sera simplement éliminée dès le premier tour.

 Le décor est planté. Les nôtres savent ainsi à qui ils auront affaire. Il faudra savoir se préparer pour le rendez-vous d’ici 60 jours environ.
Djamal Belmadi, présent lors du tirage a déclaré : « Nous dirons que c’est un groupe facile, une fois qualifiés »…et aussi : « place au travail, l’objectif est d’être prêts le 23 Juin face au Kenya ».

L’attente fut longue et les spéculations nombreuses avant que Belmadi ne publie la liste des joueurs qu’il compte emmener à la phase finale de la CAN 2019 en Egypte. Dans l’intervalle, un événement inattendu, un « buzz » est survenu avec la révélation Andy DELORT !!! Celui-ci, âgé de 27 ans, attaquant dans le club de Ligue 1, Monpellier-Hérault, fait part publiquement, qu’étant né de mère algérienne, il a décidé d’obtenir un passeport algérien, afin de pouvoir jouer avec la sélection algérienne. Peu ou pas connu du public algérien, Andy Delort est tout sauf un mauvais « gag », tant l’intéressé paraît sincère et a fait montre d’un enthousiasme débordant en même temps que d’un très bon état d’esprit. « Si je peux jouer la CAN 2019, c’est bien, sinon, je serai prêt pour après ».

Ce n’est pas un gag non plus sur le plan des performances sportives, puisqu’il est titulaire dans son club et auteur de 14 buts en Ligue 1. Mis à part quelques idiots et autres mauvais esprits, beaucoup de monde se réjouit de l’éventualité de ce possible renfort pour notre sélection. Y compris le sélectionneur Belmadi qui a accuelli favorablement cette « candidature ».

La liste des 23 est rendue publique jeudi 30 Mai et comme souvent elle comprend quelques surprises. Aucune pour le poste de gardien de but pour lequel M’bolhi, Doukha et Oukidja sont retenus. Presque pas en défense, sauf à signaler l’absence de Ghoulam qui s’estime insuffisamment prêt physiquement pour l’aventure CAN et aussi la présence de Mehdi Zeffane (Rennes). Belmadi a sélectionné 8 joueurs qui sont, de droite à gauche : Atal, Zeffane ; Mandi, Tahrat, Halliche, Benlamri, Bensebaïni, Farés.

Au milieu, une nouveauté, la présence de Haris BELKEBLA. Pensionnaire et titulaire indiscutable dans son club du Stade de Brest qui vient d’accéder en Ligue1. Pas un inconnu toutefois, puisqu’il a joué les JO du Brésil 2014, dans les rangs de la sélection algérienne. Mais aussi une présence inattendue, celle de Guedioura et deux absences, celles de Taïder et Bentaleb.on saura plus tard que Bentaleb qui ne jouait presque plus dans son club de Schalke 04, avait en plus décidé de se faire opérer. Pour Guedioura et Taïder, il s’agit d’une décision technique de Belmadi. Dans la liste, Feghouli est retenu au milieu. Les 6 sélectionnés sont : Abeid, Belkebla, Bennacer, Boudaoui, Feghouli, Guedioura.

En attaque, sont présents : Belaïli, Bounedjah, Brahimi, Mahrez, Ounas, Slimani. Personne n’attendait Slimani et tout le monde espérait Ishaq Belfodil, auteur d’une très belle deuxième partie de la saison en Bundesliga pour  son club d’Hoffenheim, avec à la clef 17 buts et 7 passes décisives ! Malchanceux, il est sorti blessé lors du dernier match de championnat et a dû déclaré forfait. Pour le remplacer, le sélectionneur aurait pu faire appel à Oussama Darfalou ou Zakaria Naïdji, 20 buts et meilleur buteur du championnat d’Algérie. Belmadi a penché pour Islam Slimani,  buteur actuel de la sélection, mais qui ne joue plus régulièrement depuis qu’il a quitté le Sporting de Lisbonne. Son manque de compétition est énorme, mais Belmadi a opté pour l’expérience et l’engagement connus de l’avant-centre algérien. Il aurait pu aussi faire appel à Andy Delort, mais cela n’a pas été possible. Le passeport ne suffit pas, car ce dernier avait déjà joué en équipe de France de jeunes. Il lui fallait donc «  changer de nationalité sportive ». La FAF a fait le nécessaire auprès de la FIFA, mais il semble que les délais étaient trop courts pour permettre à la requête d’aboutir. Terminons cette revue d’effectifs en précisant que Hichem Boudaoui, 19 ans, sera le benjamin de cette sélection.

Les 23 joueurs sont convoqués pour le 3 juin à Sidi Moussa. En fait, certains des internationaux qui ont terminé tôt leur championnat, sont sur place depuis quelques jours. M'bolhi à court de compétition, est quant à lui présent depuis déjà deux semaines, pris en charge par Aziz Bouras, l'entraîneur des gardiens de but. Le programme de préparation est scindé en 2 parties. La première à Sidi Moussa du 3 au 7 Juin. Le 8 juin, départ pour le Qatar où se déroulera la seconde partie du stage, avec 2 rencontres amicales sur place, le 11 juin contre le Burundi et le 16 juin face au Mali. Burundi et Mali sont tous deux qualifiés pour la prochaine CAN. Ensuite, départ le 18 Juin, par avion spécial, en direction du Caire. En rappelant que le premier match de la sélection, dans son groupe C, est prévu le dimanche 23 Juin, face au Kenya, suivi des rencontres contre le Sénégal ( jeudi 27 et la Tanzanie lundi 1er Juillet).

Après un stage de 5 jours à Sidi Moussa, la sélection a, comme prévu, rejoint Doha, la capitale du Qatar, afin d’y poursuivre sa préparation. Cette première étape dura deux journées entières, avant le match amical contre le Burundi. Match ouvert au public et aux médias, mais non diffusé sur aucune chaîne de télévision, je n’ai donc pas pu le voir et je me contenterai ici de vous communiquer ce qu’en ont rapporté les journaux et quelques sites spécialisés. D’abord le onze entrant, les 5 remplaçants et le score final.

Composition : M’bolhi – Atal – Mandi – Benlamri – Bensebaïni (Farés) Guedioura ( Boudaoui) Feghouli – Mahrez- Belaïli ( Ounas) Brahimi ( Bennacer) Bounedjah (Slimani) . Score final : 1-1 ; Buts de Bounedjah 68’ sur passe de Belaïli, égalisation du Burundi par  Fiston 74’, à la suite d’une sortie hasardeuse de M’bolhi.

Ensuite les titres de différents journaux et sites spécialisés :
dzfoot.com : « Il s’agit après tout d’un bon test avant la CAN » . El Moudjahid : « Mi-figue, mi-raisin ».                                                    El Watan : « Les Verts encore en rodage » . Liberté : « Les Verts ne rassurent toujours pas » .                                                lebuteur.com :  « Il faudra faire plus à la CAN » . Algérie Presse Service : « L’équipe algérienne tenue en échec » .                       L’Equipe (France) : « L’Algérie accrochée par le Burundi »  
Enfin, la déclaration de Djamal Belmadi : Extraits : « Nous savions que nous allions arriver ici les jambes lourdes, face à une équipe qui n’a pas perdu depuis longtemps »…. « Jouer contre des équipes qui jouent bas c’est notre axe de travail… »  « On n’a pas été tellement inquiètés, on n’a pas subi… »  « Il y a des motifs de satisfaction ».

Les matches de préparation portent bien leur nom. Si la Tunisie est allée en Croatie, remporter une victoire de prestige 2-1, face aux vice-champions du monde, le Ghana a perdu à domicile 0-1 contre la Namibie, tout comme le Maroc défait, chez lui, 0-1, par la Gambie.

Après une matinée libre, les sélectionnés ont repris le chemin de l’entraînement en vue de la prochaine échéance amicale du 16 Juin face au Mali. Des sélectionnés qui ne sont plus que 22 à la suite de l’exclusion, « pour raison disciplinaire », de Haris Belkebla. Le nouveau venu en sélection, n’avait rien trouvé de mieux à faire dans sa chambre, que de montrer ses fesses, dans une video diffusée en direct sur un réseau social, video qui, bien entendu, a fait le tour du monde, à la vitesse de l’éclair. Qui pour le remplacer ? Benkhemassa ou Delort ? Le mystère, pour l’istant, reste entier. La CAF aura à entériner la modification apportée à la liste des 23.

Le suspense aura duré 36 heures, jusqu’au moment où la Fédération a annoncé que c’est l’attaquant Andy DELORT qui prendra la place de Belkebla. Il sera à pied d’œuvre dès ce vendredi 14 Juin, à l’entraînement à Doha.

En attendant, dans le classement FIFA publié le 14 Juin, notre sélection perd 2 points, mais gagne 2 places. Elle est désormais 68° mondiale et 12° africaine  avec 1346 points.

Le second match de préparation, face au Mali, s’est achevé par une victoire 3-2 des Algériens.Tout comme le précédent, ce match n’a pas été diffusé par la télévision.De plus, il s’est déroulé en l’absence des médias et du public. Pour en rendre compte, il aura fallu se contenter des bribes d’informations glanées ça et là et rendues publiques, parfois le soir-même, par certains journalistes astucieux et débrouillards. Il faut aussi préciser que la Fédération a pris la peine de diffuser, le lendemain, sur son site, de nombreuses images de la rencontre, ainsi qu’une vidéo des buts de notre sélection.

Le onze qui a débuté se composait de M’bolhi dans les buts ; en défense, de droite à gauche, Atal, Mandi, Benlamri, Farés ( remplacé par Bensebaïni), Abeid (Mahrez), Bennacer (Guedioura), Feghouli, Brahimi (Delort),Belaïli, Bounedjah. Un schéma de 4-2-3-1, différent de celui  en 4-1-4-1 présenté le 11 Juin contre le Burundi.

On nous a informés que le Mali avait ouvert le score à la 20° minute, à la suite d’un pénalty concédé par Farés. Bounedjah, sur une passe décisive de Belaïli, égalise juste avant la pause. Au retour des vestiaires, ce sont à nouveau les maliens qui prennent l’avantage à la 68° minute. Néanmoins, deux minutes plus tard, Bounedjah est fauché dans la surface. Belaïli transformera le pénalty justement accordé. Des changements sont intervenus en seconde période. C’est ainsi que Mahrez a pris la place d’Abeid et que Brahimi a laissé la sienne à Andy DELORT, à la 75° minute. Pour son baptême du feu, ce dernier ne tardera que cinq minutes pour inscrire, à la suite d’un service de Mahrez, son premier but en équipe nationale, à la 80° minute, le troisième de la soirée, celui de la victoire. Depuis la sortie d’Abeid et Bennacer et l’entrée de Delort, la configuration adoptée était celle d’un 4-4-2.
On retiendra que Belmadi après ces 180 minutes, a fait preuve de souplesse dans son organisation tactique. Il en avait besoin, les futurs adversaires sont différents. Notre sélection a aaussi montré du caractère, puisqu’elle a su revenir au score pour terminer par une victoire. On a appris que celle-ci aurait ou être plus confortable si Bounedjah n’avait pas raté deux bonnes occasions de prendre le large.

De quelle manière Belmadi et les médias ont-ils jugé cet ultime test de préparation avant la CAN ? Belmadi s’est déclaré satisfait…ajoutant « mais il reste encore des choses à régler… On doit progresser en phase défensive, sur les balles arrêtées…  Marquer 3 buts, c’est une satisfaction… Je pense que l’on aurait pu être plus performants… »
Le buteur.com : « L’Algérie a remporté un match de préparation important… Delort frappe les esprits d’entrée… »
Compétition.dz : « Les Verts séduisants avant la CAN… » ; El Moudjahid : «  De bons signes de progression.. »
Liberté : « Bon pour le moral … » ;  L’Equipe (France) «  Delort et l’Algérie au top ».

Les Verts quitteront aujourd’hui mardi 18 Juin Doha, pour rejoindre leur  lieu d’hébergement au Caire. La CAN sera lancée vendredi 21 Juin, les nôtres entreront dans le bain le 23 Juin face au Kenya.Un Kenya qui a battu Madagascar et partagé les points (1-1) avec la RD du Congo.
Une précision pour finir. Hier soir, à la TV, j’ai eu l’occasion de voir jouer le Burundi, en visite à Tunis. C’est une équipe qui m’est apparue d’un niveau tout à fait respectable. Elle nous a tenus tête. Face à la Tunisie, elle n’a cédé (1-2) qu’à la 93° minute. Tellement plus performant que le Burundi que nous avions battu 2 fois de suite en 2001 !!

 

 

 

 

 

 

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